Didier Pourquié a bien vendangé sur les terres de François Mauriac où il était reçu samedi pour une conférence animée par Joël Raffier. L’occasion pour lui de mesurer la vivacité de son public qui garnissait les sièges proposés par l’Escale du Livre tandis que regagnaient leur maison de retraite ou de repos les thuriféraires de la plus pure pensée mauriacienne un peu oublieux des tentations du grand homme dont la statue ne peut plus se défendre. On entendit même le terme de « blasphématoire » à propos des Couilles de Dieu, ce qui, ne le cachons pas, est pris par ses éditeurs pour un délicieux compliment. Le roman de Didier Pourquié poursuit en tout cas son beau parcours au cœur de certaines librairies et cela, pour le coup, vaut tous les compliments.
