L’ami des libraires

A défaut d’être celui d’une presse aussi grégaire qu’ignorante, Mes amis s’est affirmé en quelques semaines comme le compagnon de ces libraires qui ont placé une certaine forme d’exigence en tête de leur préoccupation, conscients qu’un premier roman des années vingt a peut-être tout autant de force sinon plus qu’une pâle nouveauté que l’hiver enterrera. On risquerait en manquer car nous sommes loin de la plupart d’entre eux mais notons les librairies Quai des brumes à Strasbourg, La Machine à lire à Bordeaux, Les Sandales d’Empédocle à Besançon, L’Usage du monde à Paris, Ombres blanches à Toulouse ou Ptyx à Ixelles qui remarque que “peu de textes réussissent à conjuguer heureusement tendresse et poésie” comme le fait le roman d’Emmanuel Bove.  Le dieu de la littérature reconnaîtra les siens…