Si Versailles m’était compté

C’est le voyage annuel et rituel. Le train du sud charrie son lot d’éditeurs affairés le jeudi qui précède le Salon du livre de Paris (un événement bilingue organisé par une entreprise américaine nommée Reed, c’est amusant), Porte de Versailles, en prévision de l’inauguration dudit salon qui a lieu le soir-même en présence d’une ministre de la culture pressée et au milieu d’amateurs de petits fours atterrés par l’avarice des hôtes de ces lieux où règnent en maître les courants d’air et les producteurs de best sellers reconnaissables à leur air satisfait et la laideur de leurs tables chamarrées. Comme chaque année, nous y serons, accueillis sur le stand de la Nouvelle-Aquitaine et de son agence du livre ECLA (avec son équipe dynamique et à l’écoute), et avec nos proches et jeunes amis de L’Éveilleur. Un petit plan permettra à nos futurs visiteurs de nous retrouver, à droite du grand stand Actes Sud. Pour l’occasion, nous aurons sorti notre tout nouveau catalogue à peine arrivé de l’imprimerie, et, peut-être, notre prochain livre, La Coalition, signé Emmanuel Bove.