Entre ici Pierre Molinier !

Le nom de Pierre Molinier peut susciter une forme d’excitation chez certaines personnes que l’œuvre de l’artiste mort en 1976, surtout centrée sur sa propre personne mise en scène dans des poses inattendues (pour résumer grossièrement), enthousiasme par son aspect provocateur ou provocant. Jean-Yves Cendrey, par un caprice du destin, ayant croisé la route de ce personnage, n’a pas pu manquer d’en faire l’un des siens et de l’inscrire au cœur d’un insolent projet romanesque comme il en a le secret. C’est ainsi que courant octobre, on pourra découvrir La sexualité bordelaise comme ma poche, une contribution édifiante à l’analyse sociologique et littéraire d’une cité coincée que les flots de Parisiens qui s’y déversent depuis des années ne parviennent pas vraiment à déminéraliser. On y retrouvera l’art de l’auteur de La sexualité normande comme ma poche pour la pochade hilarante et nerveuse. D’ici là, profitons de la couverture fétichiste réalisée par le (bordelais) Alban Caumont.