Frédéric Roux aura indéfectiblement droit jusqu’au bout du bout à des métaphores sur son passé pugilistique, d’aucuns l’imaginant encore régulièrement sur les rings tant il respire la santé. Grégoire Leménager dans L’Obs du jour n’échappe pas à la comparaison pour dire tout le bien qu’il pense de la réédition du Désir de guerre, ce dont nous nous réjouissons, auquel il délivre trois quoique l’auteur d’Alias Ali ne soit pas général, à notre connaissance. “Ça commence fort, écrit-il, la suite est du même tonneau : acérée, stylée, lumineuse et viscéralement anarchiste.” On ne saurait mieux résumer ce qui fait le charme puissant du style de Roux.
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