Sous le verre transparent d’une vaste pyramide, sous les hauts plafonds d’un palais transformé en musée, s’agite, parfois lentement, tout un peuple de déclassés qui font tourner la mécanique huilée du tourisme de masse, dans un silence qui n’est pas toujours résigné. Le héros qui raconte son aventure fait l’expérience de la manière dont l’ennui absolu peut être transmuté en révolte, de la façon dont, en s’accrochant aux livres et parfois aux autres, on peut survivre au vide qui engloutit tant et tant de costauds qui n’en finissent pas de s’effriter à longueur de mornes journées.
Journal qui ne dit pas son nom, La méfiance du gibier fragmente une expérience pour en exprimer autant l’horreur que la beauté, celle qui naît des moments de désespoir.
“Dans un style soigné, Guyon huile avec justesse les rouages de cette machine à broyer les humains.”
Stéphane Babey dans Vigousse
novembre 2023
“L’attente, le silence, la simulation, l’ENNUI ; Réalité d’un métier déclassé et aliénant. Roman très fin et singulier.”
Librairie Hirigoyen (Bayonne)
octobre 2023
“Une belle découverte.”
Didier Pascot librairie Espace culturel Pau
septembre 2023
“C’est un roman intrigant et malin, ironique parfois, qui sonne juste, une fiction de notre temps qui, selon son métier, est un temps qui s’écoule, se déverse, lentement, comme une baignoire trop pleine.”
Yann Courtiau librairie Payot Genève
septembre 2023
“Vous ne verrez plus la pyramide du Louvre de la même manière.”
Librairie Mollat
août 2023
“Une réflexion sincère et poétique sur les invisibles au travail et la puissance de leur instinct de survie !”
Librairie L’Usage du papier
septembre 2023
“une satire très juste du monde du travail. Un livre où se côtoient l’horreur et la beauté.”
Charlotte Dekoker sur la RTBF
septembre 2023
“Dans une langue remarquable, sans sacrifier la forme romanesque à un propos misérabiliste ou démonstratif, Stéphane Guyon donne à découvrir tout un angle mort d’une réalité archiconnue. On n’en demande pas beaucoup plus à la littérature.”
Antoine Faure dans 130livres.com
août 2023
“C’est bourré d’ironie, d’autodérision. C’est très fin.”
Aline Audran librairie L’Escampette (Pau)
août 2023