Si « aucun homme n’est une île », certains aspirent néanmoins à découvrir celle qui les rendra heureux. Le héros de ce récit, l’un des derniers et des plus intenses de D.H. Lawrence, a choisi de quitter le continent pour se tailler un royaume à sa mesure. Mais où trouver sa plénitude ? Comment être à soi-même un territoire fini ? Botaniste qui tente d’ordonner le chaos du monde ou maître qui organise son domaine au milieu de la mer, l’insulaire volontaire va ainsi aller, île après île, jusqu’au bout de son utopie personnelle.
Voici un texte limpide, beau et méconnu où éclate le génie tourmenté de l’écrivain anglais, un texte à lire seul au milieu du monde.
Pierre Assouline dans La République des Lettres
18 juin 2014
“[Une fable] empreinte de l’étrangeté de celui dont les yeux, selon Huxley, “savaient voir, au-delà des murs de lumière, loin dans les ténèbres.”
Spirit!
juin 2012
“Chacun se retrouvera dans ce récit−miroir, qui offre − par ailleurs − de bien belles images.”