Brusque inondation. La rivière s’affole, déborde, déferle et dévaste. Un homme juché sur le toit de sa maison, voit passer dans le flux furieux, des voitures, des animaux, des murs, jusqu’à des tombes. Emporté comme le reste, le cercueil en bois de rose de sa mère apparaît soudain. Sans réfléchir il plonge, s’y accroche et se met à dériver avec lui, balloté par les flots.
Entraîné vers l’inconnu, son esprit vagabonde et lui inspire des visions, sa mémoire s’embrouillant dans les eaux tumultueuses qui l’emportent, au point de ressusciter cette mère très aimée qu’il refuse d’abandonner aux éléments déchaînés.
Texte filial et ramassé, Flots condense la richesse d’un amour en le mettant à l’épreuve des eaux, plongée fantastique dans un fleuve dont la source comme l’embouchure restent incertaines.
“Un vaste récit dans un petit format, comme on enferme un voilier dans une bouteille sans qu’il en manque un cordage.”
Claire Devarrieux dans Libération
juin 2024
“un texte à la fois incisif et tendre.”
Anne Quéméner dans Sud-Ouest Dimanche
avril 2024
“Un magnifique monologue à la frontière du réel et de l’imaginaire, hommage poétique à une mère disparue, récit d’une vie flottant au gré des eaux tumultueuses de l’existence.”
La Flibuste
mars 2024
“Un texte magnifique sur l’adieu d’un fils à sa mère, empreint de réalisme magique, de nostalgie, de tendresse et de poésie. Gros coup de cœur pour ce roman.”
Eliesse librairie L’Hirondaine
avril 2024