C’est la fin… d’année (1)

C’est l’heure des premiers bilans. Pendant qu’en librairie on ne sait plus où donner de la tête et des mains, les éditeurs rongent ce qui leur reste d’ongles en se demandant s’ils vont franchir la saint Sylvestre dans un état présentable. Alors, dans ce calme un peu inquiétant mais tout relatif, on prend le temps de regarder la besogne accomplie ces derniers mois et d’interroger nos choix. Ainsi de nos rééditions qui font parfois mouche en suscitant de l’intérêt chez les curieux et les passionnés peu sensibles à la notion de “nouveauté” (un bon livre s’en moque, n’est-ce pas ?). La médaille du flop revient sans conteste à “Rébus” de Paul Gégauff qui a suscité un accueil glacial sinon indifférent, signe qu’avec un roman de ce genre, complètement fou (un texte qui déménage, au sens propre), excessif et signé d’un dandy provocateur jusqu’à l’excès (mais les scénarios des meilleurs Chabrol, c’est bien lui), on atteint peut-être une limite. Un rébus impossible à résoudre sans doute…