Sabine vit avec ses parents et ses nombreux petits frères dans un faubourg près d’une grande ville des bords de Garonne, à proximité du port et des usines. Souvent sa mère doit l’envoyer, la nuit venue, à la recherche de son père qui traîne d’un troquet à l’autre, et la nuit peut être longue pour la gamine qui sait qu’elle va essuyer des humiliations.
Pendant cette quête, la petit fille s’invente des histoires, rêve sa vie, transforme les drames du quotidien. Si sa vie est rude, elle semble néanmoins pour ne pas vouloir s’en rendre compte, car elle ne connaît que cet univers gris et ombreux. De celui-ci elle sait laisser surgir des moments de joie, cette joie ineffable qui est celle de l’enfance. La rue des Vivants passe, comme sur le fleuve filent les bouteilles pleines de liquides “dangereux sûrement”. Dangereux, comme pour Sabine, il est dangereux de se retrouver à l’aube face à son père ivre ; et de le tuer, peut-être…
De l’aveu de l’autrice, Rue des Vivants est un “livre optimiste, qui ne cache rien des vérités d’une enfance pauvre et malheureuse, mais qui a le mérite de transformer en objets et événements poétiques toutes ces laideurs et ces cruautés. C’est le livre d’une enfance courageuse.”
“une plongée prenante et touchante dans une enfance douloureuse.”
Yannick Delneste dans Sud-Ouest
septembre 2024
“Arpenter la rue des vivants, c’est heurter la violence de l’existence et voir jaillir la beauté insensée de l’enfance. Un grand texte paru en 1959.”
Katia & Jean-Philippe librairie L’Usage du papier
septembre 2024
“Dans un style éblouissant, un texte bouleversant.”
Hélène librairie La Machine à lire
septembre 2024
“Un roman hallucinant.”
Paul librairie Le Silence de la mer
septembre 2024
“Ce livre est extraordinaire.”
Marie NDiaye