Lumières de Provins

Appuyé sur un canne qui lui donnait un air auguste (ou claudien), Fabien Courtal, arrivé de Provins, est venu en visite sur notre stand parisien très provincial, encore nimbé du succès de sa traduction du mystérieux Thomas Ligotti chez nos camarades des superbes Monts Métallifères Éditions. Auteur chez nous du recueil La société Lumière, une révélation et un livre hors du commun (mais paru le jour du confinement…), il venait causer en notre compagnie d’Arthur Machen dont il prépare, pour L’Arbre vengeur, une traduction du plus fou des textes de ce méconnu inclassable, projet qui nous tient à cœur depuis longtemps. Et comme il nous sait amateur de surprises (de bonnes si possible), il avait dans sa besace des extraits de sa propre prose. On ne dira jamais assez l’utilité de ces rassemblements nommés salons (même s’il nous a fallu déjouer les ruses de tous les porteurs de manuscrits, un peu inquiets cependant de constater qu’il y avait bien trop de morts à notre catalogue…)