Les fous ont beaucoup à dire aux hommes qui les jugent et s’en débarrassent, impuissants. Celui qui débarque dans cet asile russe découvre que le Mal absolu a pris les atours de trois fleurs de pavot rouges et il n’aura de cesse, au péril d’une vie qu’il est prêt à sacrifier, de les arracher.
Avec un dépouillement et une tension rarement égalés, cette nouvelle obsédante qui a marqué les esprits de tous ceux qui l’ont lue, s’approche du mystère et de la beauté de la folie, une expérience que son auteur, confronté aux maléfices d’un monde terrible, et qui se suicida à trente-trois ans, poussa à l’extrême.
Une fleur rouge qui marque comme un fer.