Les chevillardiens, chevillardistes, chevillardomanes, chevillardophiles n’en pouvaient presque plus d’attendre pour connaître le nom du nouveau volume de L’Autofictif, XVIIIème d’une série – d’une aventure ! – qui se moque du temps et des aléas, et poursuit imperturbablement sa course dans le ciel étoilé de la littérature contemporaine, à l’écart des modes, des mouvements, des tourments (et du succès aussi, il faut bien l’avouer). En janvier donc, au cœur d’un hiver qu’on imagine déjà rigoureux, surgira cet Autofictif aux couleurs japonaises qui permettra de retrouver le Tintin des Lettres françaises sur les pentes d’un volcan nippon ou dans les rues sages d’une capitale multicolore. Avec des sentences de grand voyageur comme celle-ci :
“Deux jours à peine sur place et je suis Tokyoïte comme le Tokyoïte. Il ne m’aura pas fallu longtemps ! Je déambule, défile, prends la pose, souris, je fais déjà très bien au Japon le Japonais en France.”
On conseillera le moment venu à celles et ceux qui recherchent la sérénité ce nouveau volume que l’on trouvera peut-être dans le rayon “développement personnel” des vingt librairies qui l’accueillent encore.
Et d’ici là on peut compléter sa collection (il ne faudra pas se plaindre quand nous annoncerons des titres épuisés), pour certains volumes à prix modique, en se rendant, d’un clic, ici :
https://www.arbre-vengeur.fr/?p=1371
PS : on rappelle que le neveu d’Eric Chevillard a joué cet été au basket avec Pierre Niney, ce qui laisse entrevoir l’étendue des connexions de cet écrivain, pas aussi isolé qu’on le voudrait croire.