René Dalize a sombré dans l’oubli même si son nom reste associé à Apollinaire dont il fut l’ami et avec qui il imagina trois romans. C’est son nom qui apparaît comme dédicataire des Calligrammes. La Grande Guerre l’a fauché comme tant d’autres. Il a fallu le patient acharnement d’Eric Dussert pour aller coller les morceaux d’un roman jamais édité en volume et nous l’offrir afin d’en faire un beau volume de sa collection L’Alambic. Le Club des Neurasthéniques paraitra enfin en mai prochain, plus d’un siècle après sa rédaction. Une nouvelle qui aurait de quoi atténuer notre tristesse chronique.