D.H.L. l’insulaire

D.H. Lawrence s’est imposé comme un romancier sulfureux, et c’est lui faire grand tort que de le limiter à cette place dans la littérature. Prolixe, doué de tous les talents, il fut peintre mais on l’ignore, il fut poète, on le traduit peu. C’est un grand nouvelliste, qui s’en soucie sinon les éditions Le bruit du Temps engagées dans une merveilleuse édition intégrale de ses nouvelles ? Notre modeste contribution se concentrera bientôt sur l’une de ses plus tardives, rédigée quatre ans avant sa mort, L’homme qui aimait les îles, cent pages qui expliquent l’homme, ses idéaux, ses renoncements, son génie littéraire. La traduction, inédite, sera de la plume de notre fidèle Catherine Delavallade. La préface du non moins fidèle et insulaire Thierry Gillybœuf.