Louis Chadourne n’eut que quelques années pour exprimer son génie : victime de la Grande Guerre, sa conquête de la littérature s’acheva dans la folie d’où furent sauvées ces nouvelles pieusement recueillies par son ami Valery Larbaud qui voyait en lui un Conrad français.
Visionnaires et aventureuses, proches ou exotiques, elles nous font pénétrer dans l’univers d’un homme sensible à l’extrême aux fragilités de l’existence comme à sa beauté fugace : un drame nous guette, intime ou universel, qui doit nous pousser au départ, « condition et essence même de la vie. »
Pages sublimes d’un écrivain au bord de l’abîme, ces textes justifient à eux seuls qu’on redécouvre une fois encore, une fois enfin, la prose rare du mystérieux Chadourne, voyageur incertain d’un siècle furieux.
“Un grand plaisir de lecture.”
Sud Ouest
4 juin 2006
“Il y a dans ces pages une tension constante, des petits drames, des rencontres entre chien et loup, des hommes qui prennent la fuite. Louis Chadourne avait un style et un univers qu’il faut revisiter sans tarder.” – Alexandre Fillon
Livres Hebdo
26 mai 2006