Non, il ne s’agit pas du titre d’un prochain colloque consacré à l’humanisme dans l’œuvre d’Eric Chevillard, seulement d’un clin d’œil un rien appuyé à l’article d’Alain Nicolas dans L’Humanité consacré à Choir mais aussi, et c’est assez rare pour le noter, à L’autofictif voit une loutre. C’était hier, dans les pages culturelles du quotidien et voici l’encadré en question :
« Voici l’Autofictif, un recueil de citations prédécoupées, obligeamment servies à l’étudiant ou au critique sans le contexte romanesque mollasse, filasse et gluant duquel ils doivent normalement les extraire. » Nous voilà prévenus. À raison de trois par jour, aphorisme, donc, croquis ou notation, Éric Chevillard tient un blog dont le deuxième volume en version papier vient de paraître aux indispensables Éditions de l’Arbre Vengeur, à Talence. On y retrouvera tout ce qu’on aime chez lui : « J’ai relu hier mon autobiographie. Passionnant récit. Sans mentir, on voudrait que ce livre ne se termine jamais. » D’accord.
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