La réédition de Pfitz risquait bien de passer inaperçue sauf de quelques libraires (salutations à l’ami Louis P. du Divan qui a diffusé du Crumey avec enthousiasme aux quatre coins du XV° arrondissement) et d’un critique du Matricule des Anges. C’était sans compter sur la merveilleuse surprise de ce jeudi de grève avec le bis de Mathieu Lindon qui, après avoir salué les Microbes de Diego Vecchio il y a une semaine, s’est penché sur la cas Pfitz pour une fine analyse des ressorts et des ambitions de ce livre que nous persistons à trouver d’une subtilité et d’une modernité que son apparence XVIII° ne fait que renforcer. Nous vous inviterons au plus tôt à découvrir cet article, sans rêver d’une passe de trois « lindonienne », même s’il est impératif de rêver… Et tant qu’on y est, mais nous y reviendrons, le moment est peut-être venu d’annoncer la parution, l’an prochain du roman de l’excellent traducteur de Pfitz, Alain Gnaedig, qui nous a concocté un Homme armé dont nous préparons déjà les munitions…