Tout le jour un homme qui ne veut plus se souvenir marche et n’en finit plus de compter obstinément ses pas : il arpente la ville pour en mesurer la longueur, pour chasser la douleur qui rôde en lui, il additionne, multiplie, il observe le sol semé de dangers, surveille son corps qui le porte. Livré au vertige d’une avancée qu’il scande à haute voix, il fuit et nous entraîne.
Récit d’une obsession qui bouleverse temps et espaces, La traversée des villes plante dans nos pieds de citadins pressés la pointe aiguë de sa beauté tourmentée.
“Ils ne sont plus ni l’un ni l’autre à présenter, figures connues et reconnues du milieu artistique nancéien.”
– L’Est Républicain, 14 septembre 2006
“Organique, sensoriel, doux et charnel, La traversée des villes rend compte du temps qui passe, de la traversée de la vie fragile, mais précieuse car éphémère.”
– Publiq’, septembre 2006