Victor Bâton vit dans l’obsession de se faire des amis. Trentenaire qui tire le diable par la queue mais se refuse à travailler, il subsiste de sa pension et parcourt la ville dans des vêtements usés qui ne le rendent guère séduisant. Pourtant il s’accroche à chaque rencontre, se fait un espoir de chaque regard et n’en finit pas de s’inventer un avenir qu’une magnifique amitié illuminerait. Dans un Paris sans lumières, il nous raconte sa quête en détail, sans jamais cesser d’interroger ses mobiles, ses soupçons, ses craintes et ses dépits.
Avec ce roman qui signa ses débuts, Emmanuel Bove bouleversa la littérature française : son écriture, qui allie densité du style et simplicité formelle, ironie mordante et compassion, a traversé le temps.
Mes amis est un chef-d’œuvre, de ceux qui touchent chaque lecteur. Une rareté qu’il est indispensable de ne pas manquer.
“Dans un univers qui a souvent de quoi déprimer (ou donner la nausée) cette fraîcheur verbale fait du bien.”
Didier Garcia dans Le Matricule des Anges
mars 2016
“L’expérience de la lecture de Bove est unique.”
Pierre Michon dans Le Monde
11 décembre 2015
“À la recherche de la tendresse perdue. Livre de chevet de Rilke et de Beckett.”
Bernard Morlino dans Le Magazine littéraire
Décembre 2015
“C’est comme si, à cause de ou malgré son humour, l’œuvre de Bove finissait par faire peur, à frapper si juste.”
Mathieu Lindon dans Libération
14 novembre 2015
“une écriture unique, un ton inexplicable, une musique qu’on tentera de retrouver pour le reste de ses jours”
Vigousse
novembre 2015
Le temps des libraires – Fabienne Olive de la librairie “Les Oiseaux rares”
14 octobre 2015
David Nahmias sur le blog d’Encres vagabondes
13 octobre 2015
“L’écriture est blanche; la vision noire. Pas désespérée. L’humour et le respect du romancier pour ses personnages font de “Mes amis” un roman rare.”
Jean-Marie Planes dans Sud Ouest Dimanche
11 octobre 2015
“Quand c’est intelligent, la littérature ne se périme pas.”
Jean-Baptiste Gendarme dans Décapage
octobre 2015