Le souffle sourd, ample, comme celui d’un grand animal fatigué, des terres chaudes de l’Équateur envahit ce livre peuplé d’êtres abandonnés, de bandits magnifiques, de femmes cruelles, de caïmans princiers, de musiciens errants, et d’idiots philosophes. Deux romans et quelques nouvelles ont permis à José de la Cuadra de marquer de son empreinte la littérature sud-américaine. En racontant son Montuvio natal, ce territoire oublié des dieux, il a signé une des œuvres les plus puissantes du continent, la geste d’un paradis sombre où des mythes brutaux prennent une dimension universelle. Oubliez ce que vous ne savez pas de ce pays inconnu et pénétrez au cœur du Noir Équateur, voyage immobile et terrible que vous n’oublierez jamais.
“Il est grand temps de découvrir l’évident talent de conteur [de José de La Cuadra].”
Livres Hebdo,
vendredi 14 mars 2008
“Belle découverte que celle proposée ici par Robert Amutio (traducteur, entre autres, de Bolaño) et les éditions de l’Arbre vengeur.”
Chronic’art,
été 2008
“La littérature sud-américaine doit compter avec ce peuple d’abandonnés, de bandits magnifiques ou de femmes cruelles que donne à lire ce Noir Équateur.”
L’amour des livres,
Poches et policiers 2008
“José de la Cuadra est considéré comme un précurseur, un initiateur de la littérature sud-américaine, d’univers complexes qui conduiront notamment à Juan Rulfo puis Gabriel Garcia Marquez.”
Sitarmag,
septembre 2008