Treize nouvelles aussi simples qu’impressionnantes suffisent à Rennie Sparks pour imprimer en nous son obsédante mélodie ; treize manières de dire à quel point la monstruosité est banale et la banalité monstrueuse ; treize instantanés de vie humaine dans le quotidien d’une Amérique qui a perdu ses repères et rue dans le noir, mais où la beauté se fait sidérante dans l’obscurité.
Avec ces miniatures explosives qui ont l’intensité des dessins de Goya, l’auteure a transformé ses terreurs intimes en œuvres d’art à vif.
J’ose espérer, écrit-elle, que ces récits seront pour vous un refuge où vous pourrez vous laisser à aller à ressentir ce que vous avez peur de ressentir, quelles que soient ces peurs. Nous avons toutes et tous à gagner à remuer le couteau dans nos plaies, et à laisser le sang s’en écouler.
Ci-dessus: Rennie annonçant nonchalamment au public rennais la possibilité de se procurer son livre après le concert contre un peu de marijuana.
“Chez Rennie Sparks, le diable est littéralement dans les détails et ce sont ces petites touches qui font basculer les héroïnes amères de ces saynètes dans un macabre délicat et pénétrant”
Agnès Léglise dans Rock’n’Folk
janvier 2019
“Treize nouvelles comme autant de déclinaisons de l’horreur ordinaire à la manière de Goya. Remarquable.”
Patrick Raynal dans Siné Hebdo
décembre 2018
“Le style de Rennie Sparks se marie parfaitement aux histoires qu’elle raconte : désespérées et implacables et les moments de grâce des protagonistes n’en sont que plus prenants et plus beaux. MR”
Librairie Basta! à Lausanne
“Des histoires sans envergures que Rennie Sparks transporte à des sommets de mélancolie, les faisant échapper par le miracle de son écriture au misérabilisme.”
Antoine sur Bonnes feuilles et mauvaises herbes
13 novembre 2018
“Treize chroniques qui sont aussi celles d’un pays en liquidation.”
Françoise Montfort dans Chroniques littéraires
novembre 2018
“À la jonction de Charles Bukowski et de Raymond Carver, Rennie Sparks excelle à dépeindre des petites scènes du quotidien suintantes de banalité puis ajoute l’étincelle qui va tout faire exploser.”
Stéphane Babey dans Vigousse
2 novembre 2018
“Recueil trash qui grave arrache…”
Claro dans Le Monde
12 octobre 2018
“La préface de ce recueil, rédigée par Rennie Sparks elle-même, vaut déjà le détour.”
Libération
5 octobre 2018
“Lire les treize textes de ‘Plaies’ c’est plonger dans un océan de délectation trash.”
Alain Nicolas dans L’humanité
20 septembre 2018
“un éclairage sur la banalité de la monstruosité, celle qui gagne les âmes ayant rendu les armes”
Marc Bertin dans Junkpage
septembre 2018
“On songe parfois au jeune Bret Easton Ellis comme à l’acuité de Raymond Carver. De cette apparente humanité pathétique elle tire néanmoins un portrait dénué de tout cynisme et de tout misérabilisme. Ce qui n’est pas le moindre de ses atouts.”
Marc Bertin dans Sud Ouest Dimanche
2 septembre 2018