« En septembre 2007, sans autre intention que de me distraire d’un roman en cours d’écriture, j’ai ouvert un blog, quel vilain mot, j’ai donc ouvert un vilain blog et je lui ai donné un vilain titre, plutôt par dérision envers le genre complaisant de l’autofiction qui excite depuis longtemps ma mauvaise ironie. Rapidement j’ai pris goût, et même un goût extrême, à cet exercice quotidien d’intervention dans le deuxième monde que constitue aujourd’hui Internet et à ces petites écritures absolument libres de toute injonction. Mon identité de diariste est ici fluctuante, trompeuse, protéiforme. Je me considère à mon tour comme un personnage, je bascule entièrement dans mes univers de fiction où se rencontre aussi, non moins chimérique, le réel. Je ne m’y interdis rien, c’est le principe, ni la sincérité ni la mauvaise foi, ni même à l’occasion l’assassinat. Ces pages pourront être lues ainsi comme la chronique nerveuse ou énervée d’une vie dans la tension particulière de chaque jour. »
Éric Chevillard
“Intelligence et sensibilité sont à caque instant au rendez-vous de ce blog qui méritait bien de devenir un livre.”
Le Soir,
17 avril 2009
“Une alternative réussie à l’autofiction par la forme brève : un souci de soi plutôt qu’une exposition (…) et une réflexivité qui fait tout le plaisir de la pensée.”
Le Monde,
13 mars 2009
“Lire l’entretien avec Éric Chevillard…”
Rue89.com puis Vendredi,
13 mars 2009
“L’Autofictif est un livre réussi.”
Le Matricule des Anges,
mars 2009
“Un an d’aphorismes et de pensées, déguisés sous le “vilain mot” de blog et pourvus d’un titre farceur, “L’Autofictif”, derrière lequel la poésie peut folâtrer en douce.”
Télérama,
7 mars 2009
“Chevillard paraphe également ici du Michaux, du Jules Renard et, pour le plus grand bonheur de son cénacle d’admirateurs, beaucoup de Chevillard. L’Autofictif est une excellente introduction à son art!”
Le Temps,
28 février 2009
“Le plus drôle et le plus fin de ce qui s’écrit sur l’internet aujourd’hui (…) qui passe de la verticale de l’écran à l’horizontale des impeccables petits volumes publiés chez l’Arbre vengeur.”
Chronic’art,
2 février 2009
“Un journal de bord impertinent et cocasse.”
Politis,
29 janvier 2009
“Mélange de noirceur et de narcissisme, de réglements de comptes et de piques, de nouvelles de quelques lignes dignes de celles de Félix Fénéon, “L’autofictif” dévoile les différentes facettes d’un diariste que son éditeur bordelais juge à raison “unique et indispensable”.”
Livres Hebdo,
16 janvier 2009
“Jubilatoire.”
Place publique,
janvier/février 2009
“(…) un livre quoi, à paraître en janvier chez les excellentes éditions de l’Arbre Vengeur.”