Lève ton gauche ! est la chronique noire et désenchantée de petits boxeurs, ceux qui ramassent beaucoup plus de coups que de lauriers. Tous les jours après le travail, ils s’entraînent, ou ils radotent. Le samedi soir, sous les applaudissements d’une trentaine d’ivrognes, ils se tapent dessus pour une gloire à deux ronds et cinq mille balles.
Lève ton gauche ! n’est pas un livre sur la boxe ni sur les boxeurs mais sur une race particulière de rêveurs, ceux qui voient la vie entre les douze cordes d’un ring.
Lorsqu’on a fait son dernier combat, que l’on ait gagné ou perdu, on devrait pourtant savoir que le rêve est fini. Mais personne ne peut se résoudre à mourir.