Si les animaux ignorent la cruauté, ils n’en oublient pas d’être monstrueux: le sphex paralyse ses proies avant de les emmener dans le terrier où elles serviront de nourriture à ses larves. C’est sous le signe de cet insecte sans pitié que Bruce Bégout a choisi de placer ses nouvelles cruelles. Reprenant une forme qui fit la gloire de Villiers, Lorrain, Barbey ou Borel mais avec l’éclairage violent de notre modernité, il nous invite à un étrange voyage dans son imaginaire. Au cœur d’un monde devenu précaire, dans ces décors dévastés que nous ne voyons plus, il invente des histoires glaçantes, des situations extrêmes ou des portraits terribles qui vont brouiller le quotidien qui les a faits naître. Moments où tout bascule dans le ridicule, la terreur ou simplement le bizarre, ces trente-sept nouvelles vont vous emmener très loin: à côté de chez vous…
“Amis de la joie et de la bonne humeur, adeptes des visions prospectives et du vertige spéculatif, laudateurs de l’optimisme à tout crin, passez votre chemin.”
Bifrost,
n° 56
“Sous la quotidienneté, un inframonde menaçant.”
Le Magazine Littéraire,
juillet/août 2009
“Une manière ludique et singulière [pour Bruce Bégout] de poursuivre sa théorie critique de la vie quotidienne.”
Chronic’Art,
mai 2009
“Bruce Bégout déploie un style vif, une écriture épurée, troussant avec économie des situations angoissantes.”
Sud Ouest,
3 mai 2009
“Petit bréviaire d’un fantastique parfois surnaturelle, Sphex se révèle une exploration vertigineuse des mondes souterrain cohabitant avec le quotidien le plus trivial.”
Spirit,
avril 2009