Érotomane.
Graphomane.
Morphinomane.
Chacun de ces qualificatifs définit à un moment ou un autre la figure de Géza Csáth, homme aux multiples dépendances. Près d’un siècle après sa mort, il continue, en Hongrie d’où il est originaire, et dans le monde où son oeuvre est largement traduite, à susciter interrogations et impressions contradictoires. Avec son journal enfin traduit en français, on découvre la face cachée de cet écrivain génial qui mit à se torturer une passion toute particulière.
Œuvre littéraire exceptionnelle née en marge de la psychanalyse balbutiante, ce Journal intime dévoile les facéties libertines et féroces d’un héritier de Casanova se muant peu à peu en victime d’une terrible tragédie.
L’écriture ne pardonne pas, croit-on savoir : en voici une preuve stupéfiante.