Jouir d’un pouvoir quand on n’a pas l’âme d’un super-héros peut être éprouvant.
Robert Murier, un scientifique, en fait l’étrange expérience lorsqu’il réalise que les dimensions de son corps lui échappent, ses molécules se dilatant plus ou moins à volonté et provoquant des catastrophes.
Roman d’aventure qui se transforme peu à peu en envoûtante description du voyage dans un ailleurs qui nous est si proche, La chute dans le néantfranchit des frontières fascinantes sans cesser de nous interroger : que peut la raison quand la matière commande ? Que devient l’homme quand il perd son pouvoir sur les choses ?
Les super-héros peuvent continuer à se battre, ce monde inquiétant et beau n’est pas pour eux.
Ni ce livre, inclassable et méconnu.
“Un classique du rétrécissement, dans la lignée de “L’Homme-élastique” de Jacques Spitz et d'”Un homme chez les microbes” de Maurice Renard.”
Chronic’Art,
février/mars 2011
“Une nouvelle réussite à mettre au crédit de l’Arbre vengeur (…) l’absence de ce roman du paysage éditorial depuis près de quarante ans [est] une aberration heureusement enfin réparée.”
Bifrost,
juin 2011
“Il est aussi délicat de chroniquer ce livre que de mettre une note à la vie, mais si jamais vous vous demandiez ce qu’aurait écrit Edgar Allan Poe s’il avait vu Jurassic Park, ça donnerait un truc du genre.”
Vice,
janvier 2011