C’est le troisième avatar du livre le plus drôle de notre catalogue (si ce n’est pas de tous les catalogues…), le roman le plus désopilant imaginé depuis que l’homme a inventé la bêtise (à peu près en même temps que le feu, prétendent les sommités de la paléontologie) puis l’écriture (ou vice versa). Augustus Carp est absolument britannique (ce qui n’est pas lié à la phrase précédente) et totalement insupportable de suffisance, de vanité, d’hypocrisie, de misogynie, de radinerie, de goinfrerie, et on en passe : il a tous les défauts et c’est pour ça qu’on l’adore ! Parce que les Anglais ont le chic pour écrire des énormités de l’air le plus détaché, ce livre a le don de déclencher l’hilarité la plus inextinguible. Ceux qui résistent à sa drôlerie doivent être tellement imprégnés de l’esprit de sérieux qu’il convient de les fuir au plus tôt.
Comme l’écrivait Le Canard enchaîné, l’ “humour anglais se mérite : une fois que vous avez pouffé, vous êtes perdu !”
Brillamment traduit par Éric Wessberge.
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