La piste mesure à peine plus de cent mètres.
Les deux concurrents ont près de cent ans.
En deux cents pages, ou guère moins, ce roman raconte leur course et les regards que leur portent quelques rares spectateurs.
Ce duel au ralenti, qui voit s’affronter deux caractères opposés, deux ancêtres décidés à emporter cette dérisoire compétition, donne prétexte à des récits : ils couvrent eux aussi un siècle, de 1930 à 2030, et nous interrogent sur ce que change une image dans une vie, de l’anodine photo de presse aux délires d’internet. Dans le déferlement visuel qui semble désormais nous emporter, que peuvent encore les mots ? C’est cette question cruciale qu’avec son humour teinté de tristesse Jean-Louis Bailly, dans une langue au cordeau, nous invite à nous poser. Le temps d’une course.
“On serait ici plus près d’Emmanuel Bove, si ne demeuraient une petite flamme ironique, la dérision et la distance qui rendent malgré tout la vie supportable.”
Revue 303
20 janvier 2014
“Ce roman d’apparence légère, plus grave qu’il n’y paraît, nous confirme, s’il en était besoin, que Jean-Louis Bailly est l’un de nos plus fins et brillants conteurs.”
Encres de Loire
Été 2013
“Jean-Louis Bailly (…) montre avec ce nouveau roman que la littérature est quelque chose de drôlement sérieux, que la rapidité des images ne l’a pas encore emporté sur la lenteur des mots.”
Le Matricule des Anges
“Le fragile barrage de nos phrases.”
Presse Ouest
“Le prestige des images, ses ravages dans nos vies sont le véritable sujet de ce petit chef d’œuvre d’humour noir.”
Place Publique
“Il n’y a que le talent et un amour des mots insensé pour expliquer cette prouesse littéraire.”