Imaginé avant-guerre puis édité en 1949, ce singulier roman oublié est une rareté du domaine de l’anticipation.
Pourquoi courir la campagne et le monde quand on peut tout trouver, y compris le bonheur, dans un immeuble parfaitement autosuffisant ? Le gratte-ciel new-yorkais qui s’élève fièrement dans ce roman se veut une société idéale à même de satisfaire les moindres désirs de ses 114 000 habitants peu soucieux de s’en éloigner : 259 étages, 500 ascenseurs pour 1000 mètres de haut, doté d’une économie circulaire, il possède ses institutions religieuses et judiciaires.
Berkeley Smith Jr, le malheureux héros de cette histoire, n’entend pas s’en contenter, lui qui rêve d’évasion depuis sa plus tendre enfance, ce que sa fortune lui autorise. Las, tout se conjugue pour l’en empêcher au point que la fuite devient une obsession, le poussant à des extrémités dont on gardera le secret.
Quand anticipation et humour noir font bon ménage (dans les étages), cela donne ce caustique roman méconnu dont l’insolence le dispute à l’inquiétant.
“Un texte qui réjouira les amateurs d’anticipation.”
Librairie Le Square Grenoble
juin 2025
“Un roman d’anticipation à l’humour grinçant.”
Olivier Maulin
mai 2025
“Une fable entre guerre et bonheur.”
Frédérique Roussel dans Libération
mai 2025
“Une contre-utopie réjouissante, rappelant aussi bien Kafka que Ballard.”
Adrien Librairie du Tramway
mai 2025