Quand Fabien Courtal – dont nous avions fait paraître de manière bien trop confidentielle le magnifique premier livre – nous a amicalement proposé une traduction originale du Peuple blanc d’Arthur Machen, un texte que nous vénérons depuis des années, nous avons remercié les dieux d’offrir à d’humbles éditeur pécheurs et pêcheurs l’occasion d’accueillir dans leur catalogue coloré une courte fiction qui n’a aucun équivalent dans la littérature du XXème siècle, une envolée aussi fascinante qu’inquiétante dans un ailleurs qui intrigue depuis plus d’un siècle. C’est au premier jour du printemps prochain que paraîtra, avec une préface du traducteur (à qui l’on doit chez nos brillants amis des Monts Métallifères une traduction de Thomas Ligotti), ce livre qu’ornera en couverture une illustration originale d’un autre ami, Mehdi Beneitez (déjà à l’œuvre pour nous dans Tous les petits animaux). Bref, une histoire d’amitié, de littérature et de fantastique comme nous les aimons.