On est passé par des périodes très noires, avec des sursauts rougeoyants, un éclat de jaune, un calme bleu voire un rose fluo ; cette année nous passons au vert, franchissant le passage pour piétons passionnés de la littérature, plus pimpants que jamais en proposant ce dix-septième volume de L’Autofictif qui sort aujourd’hui en librairie : dix-sept ans à mener cette aventure sans faiblir et avec cette joie renouvelée de découvrir chaque jour l’infatigable génie d’Éric Chevillard avant d’en faire un bouquet annuel au cœur de l’hiver.
On ne connaît pas beaucoup d’équivalents d’une telle opiniâtreté éditoriale mais nous sommes certains que cet auteur, aussi unique qu’irremplaçable, bâtit, loin des rumeurs du microcosme, une œuvre de poids empli de légèretés, de tourments, de trouvailles, d’épiphanies et de drôleries. On ne le vend plus guère qu’à cinq centaines de lecteurs, mais on imagine facilement la richesse de leurs bibliothèques et leur bonheur à ajouter chaque début d’année le nouveau volume de ce journal pas comme les autres.
Pour celles et ceux qui sont loin ou qui ne le trouveraient pas dans leur librairie favorite (car il y a beaucoup d’entre elles qui ont renoncé à le suivre), il reste le secours de notre site, plus sympa qu’Amazon…
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