Notre bonne ville sur laquelle le soleil revient enfin accueillera à partir de demain soir toute la crème de la (petite) édition indépendante (la grosse ne voit pas de quoi on parle) pour deux jours de débats, d’échanges et d’encouragements à ne pas baisser les bras ni lever les pouces (on y boira aussi, l’éditeur étant connu pour son aptitude à lever le coude en toutes circonstances). On nous y croisera sans doute avec notre arbre et notre vengeance en pot, suivant une table ronde, jouant du triangle, écoutant ces voix multiples de l’hexagone pas toujours d’accord, ce qui est plutôt rassurant. Éditer dans son angle n’est pas toujours une mince affaire, on y fait rarement des affaires, on est tout le temps affairé, mais on continue avec joie, incertitude et appétit. Et il y a tant de livres à éditer…