Périlleux et frivole, salutaire et dérisoire, amateur de jeu de massacre où l’on a du mal à distinguer la victime du bourreau, l’auteur encore inconnu de ce volume manie un verbe tranchant qui le distingue de ses contemporains doucereux. Ses personnages, qui mordent, cognent et se débattent n’ont que quelques lignes pour exister. Elles suffisent pourtant à nous signaler qu’un écrivain est né.
Julien Grandjean, s’il doit beaucoup à de prestigieux aînés comme Robert Walser ou Hermann Ungar, déploie avec ces pages un univers et un ton qui lui permettent une belle entrée en littérature.
Mais le laissera-t-on entrer ?
“Sombre, l’univers de Julien Grandjean creuse les marges, interroge les failles, lorgnant vers un fantastique au quotidien.”
Livres Hebdo, 18 mai 2007
“Mais lisez plutôt ce chef d’œuvre d’ironie, de poésie, de légèreté cynique et de gravité espiègle d’un “auteur encore inconnu” (…)”
Brèves, volume 85
“Le recueil, pour sombre qu’il soit, n’en est pas moins traversé de fantaisie et d’humour grinçant. Un régal!”
Membrane, novembre 2011
“On sent une capacité et un goût à écrire bref, percutant et avec distance, à explorer les arcanes d’une médiocrité, d’une hardiesse, d’un courage ou simplement d’une tentative d’exister.”
Sud Ouest dimanche, 10 juin 2007
“C’est bref, ramassé, autant promesse que pari tenu. Noirs mais jamais morbides, délirants mais jamais gratuits, ces petits mystères en prose sont esquissés en quelques lignes, dans des tons gris qui fascinent et ne s’apaisent jamais.”
Vient de paraître, octobre 2007