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L’autofictif à l’assaut des cartels

Journal 2015-2016

Éric Chevillard

On ne peut qu’être ému par la chaleureuse accolade mexicaine, même si la petite tape au bas du dos sert aussi à s’assurer que tu ne portes pas une arme.

On ne peut qu’être impressionnés par le courage qui a permis au sédentaire diariste de l’Autofictif de traverser l’Atlantique pour un séjour à hauts risques dans le pays d’Octavio Paz. Sans autres armes que son carnet de notes, son imposante bibliographie et son Oreja roja en guise de viatique, Éric Chevillard a renoncé à son confort érémitique et couru des risques insensés. La littérature est à ce prix-là, désormais.

L’auteur de Ronce-Rose sait depuis longtemps déjà qu’écrire chaque jour est une véritable aventure.

Ce neuvième volume autofictif, explosif cocktail d’intelligence, le prouve.


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