On ne peut qu’être ému par la chaleureuse accolade mexicaine, même si la petite tape au bas du dos sert aussi à s’assurer que tu ne portes pas une arme.
On ne peut qu’être impressionnés par le courage qui a permis au sédentaire diariste de l’Autofictif de traverser l’Atlantique pour un séjour à hauts risques dans le pays d’Octavio Paz. Sans autres armes que son carnet de notes, son imposante bibliographie et son Oreja roja en guise de viatique, Éric Chevillard a renoncé à son confort érémitique et couru des risques insensés. La littérature est à ce prix-là, désormais.
L’auteur de Ronce-Rose sait depuis longtemps déjà qu’écrire chaque jour est une véritable aventure.
Ce neuvième volume autofictif, explosif cocktail d’intelligence, le prouve.
“Chevillard ne sauve peut-être pas le monde mais il nous console un peu de sa folie.”
Cholé Brendlé dans le Matricule des Anges
mars 2017
“C’est à la fois un écrivain culte pour quelques milliers d’initiés, le critique féroce du Monde et un homme invisible. Rencontre chez lui à Dijon.”
L’Obs
12 janvier 2017