Adolphe Marlaud habite, rue Froidevaux, un appartement avec vue sur le cimetière, une de ces rues où « on meurt lentement, à petit feu, à petits pas, de chagrin et d’ennui. » N’ayant réussi à n’être ni fantôme, ni homme invisible, cet étrange voyageur d’hiver s’est fixé une ligne de conduite : « vivre le moins possible pour souffrir le moins possible. »
C’est sans compter sur Madame C., sa concierge, qui guette amoureusement son passage du haut de ses deux mètres pour le contraindre à des actes qu’une quatrième de couverture doit taire.
Jean-Pierre Martinet, l’auteur de ce texte halluciné paru en 1979, est mort oublié en 1993 : on a redécouvert depuis le sombre génie et la folie magnifique d’une œuvre sans équivalent. Avec ce court livre, c’est son humour qui explose : il est d’un noir détergent.
“Un mélange incroyable d’humour ravageur plus noir que noir et cette intelligence de la solitude, de l’inadaptation au monde qui font de ce texte un bijou noir et universel.”
Florian Vigneron dans Actualitté
juillet 2021
Stéphane Émond, librairie Les Saisons (La Rochelle)
30 juillet 2017
“C’est insolent de détresse. Époustouflant de style.”
Xavier Houssin dans Le Monde
14 juillet 2017
“Une explosion de noirceur caustique”
Virginie Sallé (librairie Sillage à Plœmeur) dans “Sortie de Secours”
juillet 2017
“Les winners, c’est tellement ringard.”
Sebastian Dieguez dans Vigousse
30 juin 2017
Richard Gaitet sur Radio Nova
8 juin 2017
François Angelier sur France Culture
6 juin 2017