Aubervilliers

Léon Bonneff

Une ville terrible et charmante, « la corbeille du Printemps et la chaudière de l’enfer ». C’est ainsi qu’à l’aube du XX° siècle on parle d’Aubervilliers. On y cultive les fleurs mais on y meurt dans les effluves d’une industrie impitoyable.
Avec ce livre qui ouvrira la voie à toute une génération d’écrivains engagés, Léon Bonneff a composé une œuvre pleine d’empathie, de colère et parfois d’humour. Il restitue la vie de ce faubourg et de ces figures fières et misérables. Écrit à hauteur d’homme, il nous rappelle que la littérature sait parfois se faire l’écho puissant d’un monde où manquent les mots.

« Pas une page qui ne dise cette sordide alchimie par laquelle les débauches d’efforts, les douleurs irisant les muscles, les ruissellements de sueur, les morsures de la chimie sur les viscères, se subliment en quelques pièces de monnaie vite sacrifiées à l’appétit aiguisé par l’effort. »
Didier Daeninckx


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