Le jeu de massacre

Tristan Bernard

On peut aimer les hommes et les décrire avec férocité. On peut se plaire en leur compagnie et en faire d’incessants objets de moquerie. Tristan Bernard aimait les courses de chevaux, de bicyclettes, la boxe et faire rire ses contemporains qui se précipitaient à ses pièces. C’est dans ses nouvelles qu’il est pourtant resté le plus vif, le plus drôle et le plus inventif. Car ses créatures y manifestent un entrain à se casser la figure en beauté tout à fait réjouissant, l’art de la chute n’étant pas le moindre des talents du grand écrivain à la barbe fleurie.

Sept décennies après sa mort, l’heure est sans doute venue de faire remonter sur son piédestal le colossal et hilarant Tristan, ce qui devrait lui valoir quelques bouquets au pied de son buste dans le XVII° arrondissement de Paris.


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