On peut aimer les hommes et les décrire avec férocité. On peut se plaire en leur compagnie et en faire d’incessants objets de moquerie. Tristan Bernard aimait les courses de chevaux, de bicyclettes, la boxe et faire rire ses contemporains qui se précipitaient à ses pièces. C’est dans ses nouvelles qu’il est pourtant resté le plus vif, le plus drôle et le plus inventif. Car ses créatures y manifestent un entrain à se casser la figure en beauté tout à fait réjouissant, l’art de la chute n’étant pas le moindre des talents du grand écrivain à la barbe fleurie.
Sept décennies après sa mort, l’heure est sans doute venue de faire remonter sur son piédestal le colossal et hilarant Tristan, ce qui devrait lui valoir quelques bouquets au pied de son buste dans le XVII° arrondissement de Paris.
“un recueil de nouvelles qui permet de redécouvir l’univers farfelu et attachant de cet amuseur à la barbe fleurie”
Sébastien Lapaque dans Le Figaro
14 septembre 2018
“La collection ‘Exhumérante’ ayant pour vocation de faire redécouvrir des raretés de l’humour, elle accueille comme il se doit le recueil ‘Jeu de Massacre’ dans lequel Bernard a mis le meilleur de sa perfidie et de son indulgence pour le genre humain.”
Pascal Fioretto dans Fluide Glacial
août 2018
Bernard Quiriny dans L’Opinion
4 juillet 2018
“Au fil savoureux de ces pages, le lecteur se réjouit, rit, sourit, d’un sourire de l’âme, qui tient à la lucidité de l’observation”
Jean-Marie Planes dans Sud Ouest Dimanche
3 juin 2018