Les monstres nous entourent ou nous font face. On les aperçoit dans les reflets des vitrines, on les croise en n’osant pas les dévisager. Grotesques, sublimes, ils trimballent leur solitude et leurs rêves de banalité.
Poursuivant le dessein de son ami Borges qui réunit en un livre fameux une cohorte d’êtres imaginaires, Rodolfo Wilcock, écrivain argentin devenu italien pour ses œuvres en prose, a assemblé un carrousel de ces créatures qui ont le don de stupéfier et de révéler ce qu’il y a de merveilleux dans la bizarrerie. Sans jamais cesser d’être inventif et provocateur, il nous incite néanmoins à nous interroger : et si cette mélancolie qui nous pousse parfois à l’isolement, séparés que nous sommes des autres, était notre part de monstrueux ?
Parcourez sans trembler ce livre unique qui possède la beauté d’une galerie de miroirs glacés. Ou glaçants.
*** INÉDIT ***
“Drôlement féroce, férocement drôle, ces vignettes font rire. Jaune.”
Erwann Perchoc dans Bifrost
juillet 2018
“La traduction tardive d’un des chefs-d’oeuvre de Juan Rodolfo Wilcock est l’occasion de réévaluer l’importance de cet ironiste subtil, dont l’univers fantasque et inventif est aussi cruel que terriblement humain.”
Guillaume Contré dans Le Matricule des Anges
juin 2018
“Wilcock, momie soit qui mal y pense.”
Mathieu Lindon dans Libération
31 mai 2018
“Tous les matins, avant d’allumer l’ordinateur, se répéter en sirotant son maté : « Heureusement, il y a Juan Rodolfo Wilcock. Heureusement, il y a Juan Rodolfo Wilcock… »”
Claro dans Le Monde
10 mai 2018