94 jours derrière les hauts murs de Sainte-Anne, trois mois à observer les condamnés de ce bagne ignoré, des semaines à contenir sa propre folie, Marc Stéphane les a vécus au début du XXe siècle.
Voyage au bout d’un enfer personnel et collectif, cette Cité des fous est le récit détaillé de sa plongée dans ce monde chaotique interdit à quiconque n’était pas psychiatre, infirmier ou… aliéné. Et parce que cet écrivain désormais englouti possède une langue d’une verdeur à faire pâlir un certain Céline, parce que ses lignes mêlent à une intense compassion un refus du pathos fétide, il transforme ce qui pourrait être un réquisitoire en odyssée au pays de la folie.
Texte inclassable et d’une inquiétante drôlerie, La cité des fous mérite de figurer dans les bibliothèques de ceux pour qui la littérature n’est prisonnière d’aucune forme et d’aucune camisole.
“aussi truculent que désespérant.”
Stéphane Babey dans Vigousse
avril 2023
“De la première à la dernière page, on est immergé dans un univers fantasmagorique et angoissant, […] et l’on perd dès lors toute notion de réalité comme de moralité, nos repère s’effondrent laissant place au chaos.”
Le Magazine des Livres,
mai/juin 2008
“Marc Stéphane mérite bel et bien de sortir de l’oubli.”
Le magazine Littéraire,
mai 2008
“Ces deux ouvrages publiés il y a un siècle sont d’une tonicité extrême, l’encre n’y sera jamais sèche.”
Service Littéraire,
mars 2008
“À vous couper le souffle !”
La Marseillaise,
9 mars 2008