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L’année s’achève avec cette curieuse impression d’irréalité qui traverse tant les œuvres littéraires que nous aimons et parfois éditons. La fiction n’a pas pour mission de secourir, encore moins d’expliquer, elle offre un miroir déformé de notre réalité en lui donnant cette épaisseur qui fait souvent défaut au réel qui semble nous échapper dès qu’on croit le tenir ou lui trouver un sens. Nous continuons sur le chemin que nous avons imaginé et qui sera donc différent de ce que nous en attendions, ce qui est heureux et souhaitable. “Il y a un but, il n’y a aucun parcours, écrivait notre agent d’assurance praguois préféré, nous nommons parcours nos dubitations.” Alors dubitons, dubitons…