La SF française, même si le terme n’existe pas encore ici, connaît son premier âge d’or de 1918 à 1935. Le genre est identifié dès la fin du xixe grâce aux succès de Verne et Wells. Les Anglais l’appellent scientific romance, les Français roman scientifique ou merveilleux-scientifique selon Maurice Renard. Porté par un élan fondateur jusqu’au déclenchement de la Grande Guerre, le genre se relance après, et entre alors dans une période faste où les thèmes classiques sont déployés et raffinés à l’extrême : entités mystérieuses, savants fous, fins du monde, quatrième dimension… 2 500 oeuvres, négligées pour la plupart. Six de ces oeuvres sont rassemblées ici, précédées d’une longue introduction de Serge Lehman qui revient en détail sur la naissance de cette SF française des origines. Un événement dans ce domaine.
Le livre contient les six textes suivants :
Dans trois cents ans, de Pierre Mille
Tsadé (une aventure de Palmyre), de Renée Dunan
Les navigateurs de l’infini, de J.-H. Rosny aîné.
La terreur rose, de Jean Ray.
Où? (document), de Claude Farrère
L’agonie du globe, de Jacques Spitz
“La belle époque du merveilleux scientifique.”
François Rahier dans Sud-Ouest Dimanche
juillet 2022
“Rien que pour les illustrations de Greg Vezon et cette incroyable préface de 100 pages , érudite mais jamais barbante, l’objet mérite sa place dans la bibliothèque des amoureuses et des amoureux de l’imaginaire.”
Sebastian Dieguez dans Vigousse
janvier 2022
“Six textes de l’entre-deux-guerres font office de sondes émettant depuis ce coin reculé et oublié du cosmos littéraire.”
Pierre-Édouard Peillon dans Le Monde
décembre 2021
“Il est temps, avec ces “Maîtres du vertige”, de rajouter un chapitre à nos manuels de littérature !”
Jérôme Leroy dans Causeur
décembre 2021
“Une anthologie à mettre sous le sapin des amateurs de science-fiction.”
Nathalie Z. dans Scifiuniverse
novembre 2021
“Quatre éditeurs néo-aquitains, qu’ils soient spécialisés ou qu’ils y consacrent une partie de leur catalogue, révèlent la richesse d la littérature de l’imaginaire à travers une ligne éditoriale singulière où l’illustration tient une place majeure.”
Lucie Braud dans Éclairagesnovembre 2021
Frédérique Roussel dans Libération
novembre 2021
Hervé Bel dans Les Ensablés
novembre 2021
“Une passionnante rétrospective littéraire.”
Soleil vert
novembre 2021
“Une passionnante et érudite préface présente l’incroyable richesse de ces années.”
Hubert Prolongeau dans Télérama
novembre 2021