En plein siècle des Lumières, un Prince cherche l’immortalité en inventant des villes fantastiques. Son rêve fou d’une Ville absolue le pousse à consacrer tout le génie de son peuple à cette entreprise. Mais prévoir les plans et les cartes les plus détaillées de sa cité ne suffisant plus, il veut aussi en imaginer les habitants et les visiteurs.
Au cœur d’une immense administration vouée à ce travail monumental, le cartographe Schenck, plutôt timide et rêveur, va croiser le chemin d’une superbe rousse, biographe en charge de la destinée d’un certain comte Zelneck. Entraîné par une passion qui stimule son inventivité, Schenck cherche à l’approcher en pénétrant dans la biographie du comte et en imaginant des aventures à son valet, un certain Pfitz.
Mais on ne rentre pas impunément dans la vie de personnages de fiction et notre innocent cartographe amoureux va vite apprendre les dangers de la virtualité.
Jeu de miroirs sur les sens de la fiction, réflexion à bride abattue sur les confusions du rêve et de la réalité en même temps que génial et inventif hommage au roman philosophique du XVIIIe siècle, Pfitz est un conte stupéfiant d’intelligence – ainsi qu’une sublime histoire d’amour.
“Comme si le lecteur devait sortir de ce roman brillant et drôle pourvu d’une nouvelle définition existentielle : nous sommes tous des Rreinnstadtiens.”
Libération,
24 juin 2010
“Un conte du langage par l’Écossais Andrew Crumey, érudit et réjouissant, entre roman d’amour et réflexion sur la fiction.”
Le Matricule des Anges,
avril 2010