« Je suis affligé du syndrome de l’imposteur. J’ai le sentiment à chaque instant que je vais être percé à jour et qu’il apparaîtra comme une évidence aux yeux de tous que je ne suis pas ce misérable raté. »
Faudra-t-il attendre un siècle et quatorze épidémies pour se rendre compte qu’avec opiniâtreté et conviction, Éric Chevillard a bâti une œuvre capable de résister au temps, ayant ajouté chaque année une pierre à cet édifice qui défie les mauvais vents, la mauvaise foi et les mauvaises humeurs ?
En trois mouvements, trois impulsions ou trois éclats d’écriture quotidiens, il dynamite le mur que semble parfois représenter chaque journée. À moins que cet art de la brièveté ne recèle quelque autre secret qui reste à découvrir.
“Un recueil où l’hilarant le dispute au philosophique. Indispensable !”
Stéphane Babey dans Vigousse
février 2022
“Scrupuleux rapport météorologique des pensées, des impressions, des choses vues et entendues, ce dernier opus de L’Autofictif constitue ainsi, pour paraphraser le beau titre de l’essai de Pierre Pachet sur le journal intime, un “baromètre de l’âme” avec ses hauts et ses bas, ses dépressions et ses éclaircies, ses saisons qui varient même d’un jour à l’autre comme le font les humeurs de l’écrivain.”
Jérôme Delclos dans Le Matricule des Anges
février 2022