L’autofictif nu sous son masque

Éric Chevillard

« Je suis affligé du syndrome de l’imposteur. J’ai le sentiment à chaque instant que je vais être percé à jour et qu’il apparaîtra comme une évidence aux yeux de tous que je ne suis pas ce misérable raté. »

Faudra-t-il attendre un siècle et quatorze épidémies pour se rendre compte qu’avec opiniâtreté et conviction, Éric Chevillard a bâti une œuvre capable de résister au temps, ayant ajouté chaque année une pierre à cet édifice qui défie les mauvais vents, la mauvaise foi et les mauvaises humeurs ?

En trois mouvements, trois impulsions ou trois éclats d’écriture quotidiens, il dynamite le mur que semble parfois représenter chaque journée. À moins que cet art de la brièveté ne recèle quelque autre secret qui reste à découvrir.


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