Souvenirs du Théâtre des opérations

Franz Bartelt

Il sont quinze. Quinze à défiler, devant une assistance silencieuse et prisonnière de ses sièges, pour lancer à la face du monde ce qu’ils ont sur le cœur ou l’estomac.

Ils représentent la quintessence de l’esprit de notre pays et de sa langue si subtile.

Figures éblouissantes de la mauvaise foi, de la mauvaise humeur ou de la mauvaise haleine, ils portent haut l’art de l’éloquence.

Du critique de théâtre persuadé que sa plume est « une arme de destruction massive » qui aurait mérité une bonne guerre, à l’adepte de la politique de la chaise vide, en passant par un ancien surdoué jamais remis de sa découverte de la petite trompette rouge, ils forment une équipe de haute volée qui permet à l’auteur du Jardin du bossu de donner toute la mesure de son inspiration puisée au café du coin ou pas tellement plus loin.

Avec ces monologues, Franz Bartelt incendie les planches de son hilarant petit théâtre avec des créatures autant immodestes que définitives.


PRESSE
PRESSE