Le bon temps suivi de La bonne heure

Franz Bartelt

C’était mieux avant. Je ne voudrais pas passer pour un réactionnaire ou pour un nostalgique, mais je le dis comme je le pense:

« C’était mieux avant. »

Parce qu’avant on avait le droit de boire tout ce qu’on voulait, c’était normal, c’était culturel, et tout allait bien, on était heureux, on était même joyeux, entreprenants, on n’avait peur de rien, on se lançait sans réfléchir dans des projets qu’on n’aurait même pas osé imaginer à jeun.

À chaque élection, on nous promet des lendemains qui chantent, alors qu’hier sonnait déjà très bien et qu’on n’avait aucune honte à cultiver son jardin en l’arrosant sans compter. Il est temps qu’une voix s’élève enfin pour nous remettre les pendules à l’heure d’été et les verres à leur place sur le comptoir.

C’était mieux avant ? La preuve avec ce vibrant monologue de l’un des personnages les plus tremblants d’émotion de Franz Bartelt.


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