Jour de sortie pour deux arbustes véhéments (la collection de poche qui terrifie les grandes maisons richissimes) sur des thématiques qui nous sont chères, le fantastique et l’anticipation : Le Manuscrit Hopkins, roman post-apocalyptique qui réussit le tour de force d’être drôle et franchement inquiétant dans un domaine où le sérieux est toujours de mise ; L’homme qui écoutait de notre écrivain fantastique préféré, une novella qui nous installe dans l’inconfort d’une angoisse progressive, une petite perfection narrative.
L’occasion de rappeler deux autres titres dans le même registre : La chose dans la cave du psychiatre David H.Keller qui s’y connaissait en épouvante, et Le possédé qui permet de découvrir un aspect moins connu du grand Arthur Conan Doyle.
Parce que ça fait du bien de se faire peur, l’arbuste véhément plante ses épines dans le cœur de ses lectrices et lecteurs.