Quand notre auteur et ami Fabien Courtal, dont la discrétion n’a d’égal que le talent, nous a proposé de traduire la plus étrange des œuvres de l’écrivain gallois, on imagine notre joie. Peaufinant et retravaillant sa traduction, il a déposé avec précaution dans nos mains tremblantes ce joyau qu’à notre tour nous avons transmis à un autre vrai discret, Mehdi Beneitez, afin qu’il le sertisse de ses envahissants végétaux. Voilà désormais en librairie cette édition du Peuple blanc qui, à défaut de faire notre fortune, fera notre bonheur et pourquoi ne pas le dire, notre fierté. Le tirage en est limité à mille exemplaires, c’est beaucoup ou c’est peu, ce n’est en tout cas pas trop pour un livre de cette force.
En illustration le tableau d’origine de Mehdi qui court donc tout le long de la couverture (à admirer dans notre bureau de la Fabrique Pola).