Que faire de sa vie ?
Cette question si souvent posée, l’ambitieuse fresque que forme Toutes les pierres a choisi d’y répondre en scrutant les faits et les gestes de deux poètes que tout semble séparer, et d’abord le temps et les lieux : l’infatigable et souriant Li Baï (aussi connu sous le nom de Li Po), qui arpenta la Chine du VIIIe siècle, et le terrible Heinrich von Kleist, mort très jeune en 1811.
Un œil en Chine et l’autre en Prusse, le texte, qui joue avec l’histoire et le réel, louche pour faire le point, les regarde marcher la main dans la main, universels et solitaires, frères sans le savoir. Si la mort est au bout du chemin, insondable et tragicomique, le cercle enchanté que trace le conteur lui permet de revenir sur leurs pas et surtout de nous faire entrer dans la ronde, en musique comme il se doit : tout y est affaire de contrepoint.
“27 Chapitres ébouriffants de folie et de lyrisme”
Isabelle de Montvert-Chaussy dans Sud Ouest Dimanche
10 juin 2018
“Ce que raconte Didier da Silva est au fond si terrible qu’il n’y aurait pas moyen de le faire sans humour.”
Mathieu Lindon dans Libération
3 mai 2018
“Didier da Silva fait se croiser les destinés de deux écrivains que tout oppose, mais qui se rejoignent en incarnant un même idéal de poésie.”
Guillaume Contré dans Le Matricule des Anges
avril 2018
Entretien avec Didier da Silva dans Diacritik
5 avril 2018