On pourra nous taxer de coquetterie, et ce n’est pas faux… Mais comme le plaisir coûtait peu, nous avons désormais pris le parti d’imprimer des motifs sur nos deuxièmes et troisièmes de couverture. Il faut quand même écarter les rabats pour les découvrir, c’est dire si nous aimons les contorsions. Nous arrive aujourd’hui L’insecte et le jardinier, le nouveau livre de Jean-Marc Aubert, auteur auquel nous sommes d’autant plus attachés (un de nos premiers livres était une réédition de l’une de ses merveilles, il y a presque vingt ans) qu’il n’avait rien publié d’inédit depuis deux décennies (Cigarettes, please, au Seuil en 2003) : court texte déroutant où l’auteur de Kurtz se fait l’observateur inquiétant d’insectes et d’animaux cachés au cœur du jardin de sa mémoire, il s’agit d’une sorte d’autobiographie fictive qui ne dit pas son nom. Ce sera en avril, à retrouver dans les allées au cordeau des librairies en fleurs…
